Toutes les lunettes de soleil se valent-elles ?

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Toutes les lunettes de soleil se valent-elles ?

Difficile de faire son choix lorsqu’il s’agit d’acheter une paire de solaires ! Il en existe dans tous les styles, à tous les prix, et nombre de marques en proposent. Mais se valent-elles toutes ? Quels sont les critères à prendre à compte avant l’achat pour protéger efficacement vos yeux ? Suivez le guide !

Introduction

Faites-vous partie des 75 % de Français qui brandissent leur paire de lunettes de soleil dès que pointent les premiers rayons de soleil ? Bien plus qu’un simple accessoire mode, elles sont essentielles pour contrer l’éblouissement au volant ou sur une serviette de plage, mais surtout, pour préserver votre capital vue. Mieux vaut donc ne pas lésiner sur la qualité et faire le choix de la sécurité !

La protection des yeux, un impératif !

La première fonction des solaires ? Lutter contre des ennemis invisibles : les UV et la lumière bleue. Leurs verres les filtrent avant qu’ils n’atteignent le cristallin et la cornée. Une action qui permet de ralentir le vieillissement de l’œil et la survenue de pathologies oculaires telles que la DMLA. Évitez donc les lunettes gadget ! Pour cela, vérifiez la mention du marquage CE, ainsi que l’indice E-SPF (Eye-Sun Protection Factor). Il va de 2 à 50+ et indique le niveau de protection global des verres contre les UV, qui sera d’autant plus important que le chiffre est élevé. Les verres solaires sont définis par une catégorie. Celle-ci rend compte de l’intensité de la teinte des verres et va de 0, pour la plus claire, à 4, pour la plus sombre. La catégorie 3, la plus courante, est généralement suffisante, le degré 4 n’étant requis que pour les situations d’ensoleillement extrême, en montagne par exemple (mais interdit pour la conduite).

Les catégories vous indiquent le niveau de protection contre l’éblouissement – plus la teinte est foncée, moins vous êtes ébloui – mais pas contre les UV. Attention donc aux lunettes gadget, la teinte des verres peut apparaître très sombre sans que ceux-ci ne protègent des rayons UV ! Les dommages pour l’œil sont alors encore plus graves, car notre pupille, non contractée sous l’effet de la lumière, laisse passer encore plus d’UV. À proscrire, donc, surtout pour les enfants, particulièrement sensibles par manque de maturité de leur cristallin qui ne joue pas encore pleinement son rôle de filtre. En effet, avant 10 ans, le cristallin est encore transparent et laisse passer une importante quantité d’UV.

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